La nidation :
L’œuf fécondé, tout en poursuivant la migration amorcée par l’ovocyte se divise en formant un petit amas cellulaire qui rappelle une mûre : morula, par suite, la morula se creuse en donnant les blastocystes qui s’enfonce dans la muqueuse utérine : c’est l’implantation ou nidation qui, pour s’accomplir exige un équilibre précis des taux d’œstrogènes et progestérones.
Formation des annexes embryonnaires et le rôle du placenta :
Les cellules provenant des premières divisions de l’œuf humain se distribuent dès le commencement en deux (2) groupes dans la sphère embryonnaire.
- Une couronne périphérique nourricière, le trophoblaste qui deviendra, le chorion, une des 4 annexes embryonnaires ;
- Une masse centrale des cellules, les boutons embryonnaires, qui formera principalement l’embryon lui-même ainsi que les trois autres annexes : l’amnios, l’allantoïde et le sac vitellus.
1-Le chorion : est la plus extérieur des annexes. Chez les mammifères le chorion est en contact direct avec la muqueuse utérine. Le trophoblaste surtout du côté où se fait la nidation, pousse de fin prolongement, les villosités choriales qui se frayent des passages dans le tissu spongieux de cette muqueuse en y digérant les cellules. La destruction de ces cellules produit des petites lacunes sanguines ou le sang maternel vient circuler en baignant les villosités.
D’autre part, à l’intérieur des villosités des capillaires sanguins assurent la circulation du sang provenant de la région ventrale de l’embryon par des veines et artères ombilicales. Cette région d’échange entre l’embryon et sa mère, formé par les villosités choriales entre lacées dans les ramifications de la muqueuse utérine : constitue le placenta. Cet organe mixte de tissus embryonnaires et maternels se développe considérablement au cours de la grossesse.
2-L’amnios : l’amnios, deuxième annexe embryonnaire, se forme à partir de la région dorsale du bouton embryonnaire et enveloppe l’embryon de toutes parts, sauf dans la partie verticale. Progressivement il vient s’accoler à la face interne du chorion, agrandissant ainsi la cavité amniotique cette cavité nommée parfois" poche des eaux" et remplie du liquide amniotique qui sert d’amortisseur des chocs et de tampon calorifique à l’embryon et surtout le protège contre la dessiccation. Les deux autres annexes embryonnaires : allantoïde et le sac vitellin (ou vésicule ombilicale) ces derniers ne subsistent qu’à l’état des vestiges, il n’est pas fonctionnel ici, le vitellus étant pratiquement inexistant.
- Rôle du placenta :
Le placenta assure la nutrition et l’élimination des déchets de l’embryon, le placenta doit habituellement filtrer les microbes et certaines substances nocives que la mère peut porter dans son sang. Le placenta devient aussi une glande endocrine temporaire mais importante durant le dernier mois de la grossesse.
- Les étapes de l’accouchement :
Au bout de 9 mois ou plus, le fœtus est prêt à venir au monde.
La délivrance, ou accouchement, survient avec le début de la dilation. Cette dernière consiste en un élargissement progressif du col de l’utérus, que l’on peut mesurer en centimètre.
Parfois chez certaines femmes, le col s’efface déjà avant que le travail se déclenche. Les premières contractions douloureuses rendent souvent l’utérus plus apte à un meilleur travail. Elles permettent l’effacement du col et sa dilatation. Beaucoup de femmes s’interrogent quant aux moyens de reconnaitre les contractions comme étant celle de l’accouchement. La seule indication sure est que le travail débute lorsque l’intensité et la fréquence des contractions augmente. L’accouchement peut se diviser en trois temps représentant les contractions rythmiques des muscles de l’utérus : la dilatation du col de l’utérus accompagné par la descente du bébé dans le vagin. La naissance et enfin l’expulsion du placenta et des membranes (la délivrance).
- La dilatation :
La dilatation est la période la plus longue de l’accouchement. Elle peut varier entre 8 et 12 heures lors d’un premier accouchement. Cette dilatation peut être moins difficile à supporter pour la femme qui a suivi des cours prénataux.
Les contractions atteignent une forte intensité permettant la dilatation de l’utérus et les muscles du col à s’effacer et à s’ouvrir progressivement. Le col, complètement dilaté et présentant une ouverture de dix centimètres (10cm) et enfin pour la venue du bébé dans le vagin par la tête qui se fait très lentement et, à un certain endroit, la tête doit tourner pour passer. Après avoir traversé le vagin, le bébé n’a plus qu’à vaincre la résistance opposée par la vulve.
- Naissance ou la sortie du fœtus :
Au moment où la mère ressent une sensation de brulure autour de la vulve, la naissance est imminente, car la tête du bébé commence à se dégager. A chacune des dernières contractions de la mère apparait une autre partie du corps du bébé. De fait, la tête du bébé une fois dégagée, laisse place aux épaules, au reste du corps.
Le bébé peut crier ou prendre son souffle avant d’être complètement expulsé.
Le cordon ombilical rattachant le bébé à la mère doit être coupé, la partie restante du corps constituera le nombril.
- La délivrance ou expulsion du placenta et des membranes :
L’utérus de la mère se contracte de lui-même, ce qui amène le détachement du placenta. Le médecin vérifie si l’organe de nutrition qui a permis le bébé de vivre pendant 40 semaines est complet, car des débris du placenta, laissé dans l’utérus pourraient provoquer des hémorragies chez la mère. La durée de l’expulsion du placenta, marquant la fin du travail varie de quelques minutes à une demi-heure.
L’allaitement :
Après l’accouchement, le sein secrète un lait, aliment adapter aux besoins du nouveau-né. C’est la lactation.
1-structure de la glande mammaire :
Elle comprend microscopiquement des alvéoles formés de cellules sécrétrices et les canaux collecteurs, un alvéole montrant des cellules myoépithéliales dans la couche externe.
2-Production et sécrétion du lait :
La glande mammaire est une glande dite en "grappe", constitué d’alvéoles dont les cellules sécrétrice ou glandulaire forment la paroi. Le lait secrété par ces cellules sécrétrices, s’accumule dans les alvéoles, puis en est expulsé par les canaux, qui débouchent à l’extérieur au niveau du mamelon. Cette éjection, cependant, n’est pas spontanée et c’est ici qu’entre en jeu l’ocytocine. L’alvéole est entourée des cellules fusionnées, contenant des éléments contractiles appelés cellules myoépithéliales. Ces cellules s’entrecroisent dans toutes les directions sur la surface externe de l’alvéole. C’est la contraction de ces cellules myoépithéliales qui provoquera l’expulsion du lait vers les canaux et l’extérieur. Cette contraction des cellules myoépithéliales est due à la sécrétion d’ocytocine, sécrétion provoquée par voie reflexe au moment de la stimulation du mamelon par l’action mécanique de l’enfant qu’on allaite.
Importance du lait maternel :
Le lait maternel n’a pas seulement un rôle nutritif mais également une action protectrice contre les maladies microbiennes. De plus la tétée entretient une relation privilégiée des liens étroits utiles à son développement entre l’enfant et sa mère.
2025-06-12 13:06:06 / pascaline@magoe.gn
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