Texte : La trahison des intellectuels.

Auteur : Thierno Monenembo

Situation du texte :

Ce texte est tiré de l’œuvre intitulée ‘’Crapauds-brousse’’, parue aux éditions seuil en 1979.

L’auteur de l’œuvre est Thierno Monenembo né le 21 juillet 1947 à Poredaka (Rep.de Guinée).

Idée générale du texte :

Ce texte exprime la déception d’une européenne face au comportement indésirable de certains intellectuels africains qui ont perdu le devoir à accomplir pour devenir égoïstes et traites à leur patrie. D’où le divorce entre les vues « tiers mondiste » et la réalité quotidienne vécue sur le terrain.

Plan du texte :

Découverte et dénonciation du comportement de certains intellectuels et dirigeants africains.

La peur née du mystère qui entoure le chef.

La conquête du pouvoir pour mieux désespérer les pays.

La pitié de Josiane face à ses intellectuels véreux.

Résumé du roman :

C’est l’histoire d’une société dont la population est manipulée par le président Sâ Matrack. Dans ce contexte, un jeune électronicien, Diouldé rentre de l’étranger.

Au début, il fut un travailleur exemplaire. Très tôt, Diouldé est déçu par la négligence de son patron, l’insouciance de ces collègues. Aussi sa femme Rahi le trompe. Malgré lui, il assiste à un meurtre ordonner par Daouda, homme de confiance du président. Lorsqu’éclatera un prétendu complot, Diouldé sera arrêté avec tous ses amis.

Analyse du roman :

Le roman ‘’Crapauds-brousse’’ est l’histoire d’un peuple qui possédait tous les atouts pour réussir. Malheureusement, il est devenu un pays misérable.

Les raisons sont les suivantes :

Le découragement des cadres honnêtes et l’inconscience professionnelle ;

Les arrestations arbitraires : le complot étant devenu une machine dont personne n’expliquer son fonctionnement ;

La misère de la population dont la seule préoccupation est la recherche des biens élémentaires ;

L’attitudes des intellectuels : à ce propos l’auteur dira : » eux qui auraient dû être la solution, ils ne l’étaient en rien, c’était plutôt eux le problème à la lumière de la vérité ».