La proposition subordonnée circonstancielle de condition (appelée conditionnelle) est utilisée lorsqu’un fait ou une action est nécessaire avant de réaliser un autre fait ou une autre action.
Elle est introduite par la conjonction si ou par les locutions conjonctives de subordination à condition que, à moins que, en admettant que, pourvu que, en supposant.
Maman : « Marc, aujourd'hui je veux faire un gâteau. Peux-tu m’aider ? » Marc : « Si j’ai du temps cet après-midi, je t’aiderai. » |
|
Maman : « Marc, peux-tu m’aider à faire un gâteau ? » Marc : « Si j’avais du temps, je t’aiderais. Mais je dois faire mes devoirs. » |
|
Maman : « Le gâteau est maintenant terminé. Tu avais dit que tu voulais m’aider ! » Marc : « Si j’avais eu du temps, je t’aurais aidée. Mais je devais faire mes devoirs! » |
Si elle commence par le mot « si », la conditionnelle est conjuguée à l’indicatif. Si elle commence par « à condition que, en supposant que, à moins que … », elle est conjuguée au subjonctif.
Exemples :
- Si elle n’est pas malade, elle jouera dehors. (Commence par « si », à l’indicatif.)
- Elle jouera dehors à moins qu’elle ne soit malade. (Commence par « à moins que, au subjonctif.)
L’action de jouer dehors ne sera réalisée qu’à la condition qu’elle ne soit pas malade. Les subordonnées sont donc des propositions subordonnées circonstancielles de conditions.
Il ne faut pas confondre la conditionnelle avec une proposition interrogative directe.
Exemples :
- Je me demande si elle viendra.
La proposition subordonnée « si elle viendra » n’est pas une conditionnelle. C’est une proposition interrogative indirecte.
2023-07-02 15:58:11
0 commentaires
Votre impression compte aussi