Depuis les débuts de la littérature africaine en France dans les années ‘’30’’, la Négritude avait été comme une source d’inspiration et une idéologie agissante indirecte. Elle avait sonné le rappel des écrivains et hommes de culture noire pour les convaincre d’assurer la défense et l’illustration de l’identité culturelle africaine.
Soutenu dans cette entreprise par les africanistes et hommes de Gauche européens, la contribution de l’école de la Négritude à la réhabilitation de la personnalité culturelle africaine comme à la libération de l’Afrique est indéniable.
Jusqu’à 1960, année des indépendances africaines, on a assisté à une sorte de communion des écrivains autours de cette théorie. Les seules voies discordantes proviennent du monde anglophone par sa boutade célèbre selon laquelle le ‘’Tigre ne se contente pas de proclame sa « tigritude », mais en agit en tigre’’. L’écrivain Nigérian Wolé Soyinka cristallise l’opposition des africains anglophone qui ont fait une expérience coloniale différente de celle des francophones, à une revendication dont ils saisissaient l’opportunité.
Au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’époque coloniale, la contestation s’amplifie en Afrique francophone. Les jeunes écrivains voient aux théoriciens de la Négritude une certaines formes de passéisme qui ressembleraient fort à une fuite en avant. Ils refusent de s’enfermer dans l’exaltation des valeurs de l’homme noir. Ils privilégient désormais le combat contre l’impérialisme et le néo-colonialisme. La plupart des écrivains venus à la littérature depuis 1960, ne se réclament plus à la Négritude. Ils contextes jusqu’au fondement même de cette théorie.
2021-03-08 05:35:54
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