Thème : Etude des modes et des temps

Titre : La concordance des temps (indicatif dans la subordonnée

Objectif général : Connaitre la concordance des temps.

Objectifs spécifiques : A l’issue de la leçon, l’apprenant sera capable de :

  1. Définir la concordance des temps,
  2. Choisir correctement les temps de l’indicatif dans la subordonnée suivant le temps des verbes de la principale.

Outils d’évaluation :

  1. Qu’est-ce que la concordance des temps ?
  2. Quels sont les temps possibles dans la subordonnée quand le verbe principal est au présent ou au futur simple de l’indicatif ?

Quels sont les temps qui remplacent dans la subordonnée le présent, le futur simple, le passé composé et futur antérieur lorsque le verbe de la principale est à un temps du passé de l’indicatif ?

Compétence :

Respecter à l’oral comme à l’écrit les règles de la concordance des temps au mode indicatif.

Bibliographie :

A la découverte de notre langue 3e/4e

Grammaire Française 3e (Annick Mauffrey

  1. Prérequis :
  1. Citer les temps du mode indicatif
  2. Citer aussi ceux du conditionnel
  3. Quelle différence faites-vous entre préposition principale et proposition subordonnée ?
  1. Corpus :
  1. Je sais que tu luttes (que tu lutteras, que tu as lutté, que tu auras luttés …)
  2. Je sais que tu luttes ® je savais que tu luttais
  3. Je sais que tu as lutté ® je savais que tu avais lutté
  4. Je sais que tu lutteras ® je savais que tu lutterais
  5. Je sais que tu auras lutté ® je savais que tu auras lutté
  1. Observation et identification de l’élément grammatical :

Lisez les phrases du corpus, puis séparez les propositions dans chacune des cas.

  1. Quelles propositions trouvez-vous dans chaque phrase ? (Une principale et une subordonnée, complétive).
  2. Quel temps est conjugué le verbe principal de la phrase 1 ? (Au présent de l’indicatif).
  3. Quels sont les temps possibles dans la subordonnée ? (Le présent, le futur simple, le passé composé etc.…)
  4. Pourquoi plusieurs temps sont-ils possibles dans la subordonnée ? (Le temps du verbe de la subordonnée dépend de l’idée à l’exprimer).
  5. Trouvez-en quelques exemples. (Je pense qu’il vient, qu’il viendra, qu’il est venu, qu’il sera venu.)
  6. Que retient-on les règles à ce niveau ? (Lorsque le verbe de la principale est au présent ou au futur simple de l’indicatif le verbe de subordonnée se met au temps de l’indicatif voulu par le sens de la phrase).

Maintenant, observez les phrases 2, 3,4et 5 et leurs transformations correspondantes. Quels sont les temps qui ont remplacé le présent, le futur simple, le passé composé et le futur antérieur lorsqu’on a mis le verbe de la principale à un temps du passé de l’indicatif ? (Le présent a été remplacé par l’imparfait, le futur simple par le conditionnel présent, le passé composé par le plus-que-parfait et le futur antérieur par le conditionnel passé 1ère forme.)

Que marque alors chacun de ces temps par rapport au verbe principal ? (L’imparfait marque la simultanéité, le conditionnel présent, la postériorité ; le plus-que-parfait l’antériorité ; et conditionnel passé 1ère forme marque la valeur du futur antérieur).

Qu’est-ce que la concordance des temps ? (Le rapport existant entre les différents verbes de la phrase).

Soit la phrase : « le monde ignorait que la terre tourne elle-même ».       Pourquoi le verbe de la subordonnée ²tourne²est-il au présent ? (Il exprime une vérité générale).

RESUME :

La concordance des temps est le rapport est le rapport existant entre les différents verbes de la phrase.

  1. Lorsque le verbe de la principale est au présent ou au futur simple de l’indicatif, le verbe de la subordonnée se met au temps de l’indicatif qui convient au sens de la phrase.

Exemple : je comprends qu’il est gentil (qu’il sera gentil, qu’il était gentil…)

  1. Lorsque le verbe de la principale est à un temps du passé de l’indicatif :
  • Le présent dans la subordonnée est remplacé par l’imparfait pour marquer la simultanéité.

Ex : Je voyais que tu dormais

  • Le futur simple est remplacé par le conditionnel présent pour marquer la postériorité.

Ex : Il pensait que son ami arriverait.

  • Le passé composé est remplacé par le plus-que-parfait pour marquer l’antériorité.

Ex : Ali m’a dit qu’il avait recopié la leçon.

  • Le futur antérieur est remplacé par le conditionnel passé 1ère forme pour exprimer l’antériorité.

Ex : le maitre pensait que les élèves auraient terminé le devoir avant midi.

Remarque :

La concordance des temps a des limites. Le verbe de la subordonnée reste au présent s’il exprime une vérité générale.

Ex : On sait que l’eau bout à 100°C.


2020-04-29 04:37:29 / mazoughou@magoe.gn

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