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Les grands problèmes de la littérature des indépendances :

La littérature africaine en générale, rencontre plusieurs problèmes dans son évolution.

  1. L’édition :

L’Edition constitue le passage obligé à toute littérature moderne. En Afrique, elle demeure le premier problème. Des structures de l’édition manquent ou si elles existent, traversent d’énorme crises dû le plus souvent au manque des subventions des Etats. Cela fait qu’un auteur qui n’a pas la chance de passer par une ville de l’occident ne rêve pas de voir son œuvre éditée.

  1. Le choix de la langue d’écriture et du public :

Le paradoxe est que la littérature africaine s’exprime dans une langue étrangère. Cette pratique pose de problème au niveau des auteurs mais aussi au niveau du public.

  1. Le problème au niveau des auteurs :

Les langues étrangères ne permettent pas toujours aux écrivains de traduire ce qui ressente en écrivant. Car penser dans une langue pour écrire dans une autre langue n’est pas toujours aisé. Surtout qu’il y a de ses sentiments que l’africain traduit en un seul mot dans sa langue et que les langues ne pouvaient en un mot.

  1. Le problème au niveau du public :

Le public de la littérature africaine des indépendances est principalement africain. Mais ce public n’a pas souvent accès aux œuvres à cause d’une part de l’analphabétisme criard et les faibles habitudes de lecture de ce public visé et d’autre part du cout trop élevé des livres par rapport au revenu de la grande majorité du même public.

  1. Les rapports entre les systèmes politiques et les écrivains.

Depuis l’indépendance, rare sont les œuvres n’interrogent pas directement ou indirectement les nouveaux pouvoirs installés sur le continent africain. Ce qui fait que la tête des écrivains ne plait souvent pas aux tenants de ces pouvoirs. Comme conséquences manifestes, les œuvres sont interdites dans les pays, souvent celui de l’auteur ou encore l’auteur lui-même inquiété. Camara Laye, Alioune Fantouré, Wolé Soyinka, tous les grandes figures de la littérature africaine ont été ou obligé de vivre hors de leur pays et toutes les œuvres sont marquées de sceau de l’interdiction au nom de la révolution. Par ailleurs notons que les systèmes politiques n’accordent pas toujours une place importante aux problèmes culturels.

En conclusion, la littérature africaine des indépendances malgré les difficultés liées à l’Edition et au pouvoir politique rayonne par sa présence sur les scènes littéraires.     


2021-03-08 05:35:54

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